mardi 19 avril 2022

Une pièce pour le passage.



 


Avec quelle voix parler ?

Même si il s'agit d'écrire et de donner des nouvelles d'un monde qui n'existe nulle part. 

On peut user de celle d'un personnage. Avec révérence le tirer du grand ossuaire des légendes, lui ouvrir les yeux, enlever la pièce d'entre ses lèvres et le voici qui parle.


La fantasy.

Ce que l'on peut en dire :

Les trois dernières décennies du xxe siècle ont vu l’émergence d’un nouveau genre littéraire dans la mouvance éditoriale de la science-fiction, la fantasy, qui n’a pas tardé à lui faire concurrence. Le définir devrait donc être facile – il n’est pas si courant d’assister à l’émergence éditoriale d’un genre –, mais cette tâche se heurte à plusieurs difficultés dont la première est évidemment la définition du terme anglais fantasy lui-même.Comme le rappelle Jacques Goimard, le mot fantasy désigne à l’origine l’imagination créatrice, ce qui est également l’un des sens du mot français “ fantaisie ” : “ Faculté de créer librement, sans contrainte. ” Au terme “ fantaisie ”, est souvent associée la notion d’originalité. Appliqué plus spécifiquement à la littérature, le terme fantasy s’avère plurivoque. Pour les Anglo-Saxons, il recouvre à la fois le territoire du merveilleux et celui du fantastique. Dans son essai Aspects of Fantasy, Michael Moorcock répond à la question “ Qu’est-ce que la fantasy ? ” de la manière suivante : “ C’est bien sûr, un large territoire, mais il est, d’autre part, assez facile à définir. La fantasy est formée de fictions qui ont relation au fantastique, qui dépassent le cadre de l’expérience humaine ordinaire. ” Il n’est pas étonnant dès lors que, dans leur Fantasy : The 100 Best Books, James Cawthorn et Michael Moorcock fassent figurer Le moine (1795) de M. G. Lewis, Les aventures d’Arthur Gordon Pym (1838) d’Edgar Poe, Le portrait de Dorian Gray (1891) d’Oscar Wilde, Le monde perdu d’Arthur Conan Doyle, Un nommé Jeudi (1908) de G. K. Chesterton ou Le procès (1925) de Franz Kafka. Pour aussi vague que soit cette définition, elle permet une première approche : la “ fantasy ”, comme la science-fiction, appartient au domaine des littératures de l’imaginaire, par opposition aux littératures du réel ou réalistes.

Ce n'est pas moi qui le dit c'est Jacques Baudou dans "la Fantasy" 2005.

Je suis toujours très impressionné par les universitaires. 

Je garde ma casquette à la main et je raconte les histoires qui me passent par la tête.

Rare quand elles deviennent un livre.

Il faut bien avouer que celui-ci est venu, ramure après ramure.

Il vient du souffle d'un homme qui n'existe pas. Il est le buisson de son souffle. Un homme qui n'est pas moi mais que je garde pourtant dans ma poitrine. Je ne connais aucun des personnages qu'il dit avoir connus. Ce sont ses rencontres.

Nous avons eu, lui et moi, cette étrange expérience de partager une conscience. Un concept éminemment moderne, pourtant aussi vieux que le récit. C’est ce qui a fait le livre. Nous allons continuer ici.

 











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